Huit conseils pour booster sa fertilité
Des conseils simples, à la portée de tous peuvent booster votre fertilité et améliorer les chances de réussite du protocole médical. Certains conseils sont évidents, encore faut-il se les appliquer, mais d’autres sont plus subtils car ils font appel à des réglages ou des associations alimentaires à respecter ou à éviter. La plupart du temps, le traitement de l’infertilité nécessite très souvent un accompagnement par des thérapies complémentaires.
Charlotte Régnier-Vigouroux, Naturopathe et Micro nutritionniste spécialisée dans la fertilité vous prodigue 8 conseils simples à respecter en amont de la prise en charge médicale.
Arrêter de fumer :
Le tabac nuit gravement fertilité : cela entraîne des carences en vitamines (B9, B6 ), et diminue le taux d’œstrogènes. Les risques de fausse couche et de grossesse extra-utérine sont multipliés par 3. Le tabac altère également la qualité du sperme au niveau de l’ADN et les capacités érectiles de l’homme.
Supprimer la consommation d’alcool :
Un verre de vin rouge est toléré puis dès que le couple arrête tout moyen de contraception, il faut arrêter l’alcool. En effet, L’alcool est perçu par notre organisme comme un « poison ». Boire un verre d’alcool réduit sensiblement les chances de devenir enceinte et davantage lorsqu’on boit plus d’un verre d’alcool par jour. Chez l’homme, plusieurs semaines sont nécessaires pour retrouver des spermatozoïdes « sains ».
Limiter la consommation d’excitants :
Comme le thé, le café, les boissons gazeuses à base de cola et le chocolat.
Pris en trop grande quantité, ils épuisent les glandes surrénales, déminéralisent l’organisme et diminuent la tolérance au stress. Or le stress est un facteur aggravant de l’infertilité
Privilégier une alimentation riche en nutriments :
Avoir des apports équilibrés et variés en acides gras. Favoriser les graisses riches en oméga 3 telles que les huiles de colza, lin, cameline mais aussi les oléagineux. Les graisses saturées sont également utiles mais attention, dans de bonnes proportions car elles permettent la production d’hormones sexuelles.
En revanche, il est important de diminuer, voir supprimer les graisses trans de son alimentation (plats préparés, fritures, viennoiserie industrielles). Il faut maintenir sa glycémie avec des aliments faiblement gras et réduire sa consommation de glucides raffinés.
Evitez également le soja en excès qui peut perturber le système hormonal. Par ailleurs, des études ont montrées que le soja provoque des fausses-couche et de l’infertilité chez les souris.
Atteindre votre poids « de forme » et pas seulement avoir un bon IMC :
Le poids joue un rôle important sur la santé globale de chacun mais également sur la fertilité. Que ce soit un excès de poids ou une maigreur trop importante, cela nuit à l’équilibre hormonal.
L’IMC est un bon indicateur mais n’est pas complètement représentatif car chaque individu a sa constitution propre. Il s’agit d’être à son poids de forme, celui qui permet d’être bien physiquement et psychiquement et qui reste stable dans le temps.
Limiter au maximum l’exposition aux polluants et perturbateurs endocriniens :
Ils sont partout, et ces substances peuvent perturber le fonctionnement la capacité de reproduction. Utilisez des produits simples et naturels pour vos soins d’hygiène et l’entretien de la maison (hydrolat, huiles végétales, huiles essentielles et vinaigre blanc, savon de Marseille)
Rester zen :
Les système nerveux et hormonal sont étroitement liés. Privilégiez les
exercices respiratoires et la cohérence cardiaque avec le sport, le yoga, les élixirs floraux, et l’aromathérapie. Autant de techniques pour correspondre aux différents tempéraments et aux envies de chacun.
Pratiquer une activité physique régulière :
La plupart des grands systèmes de l’organisme ont besoin de mouvements pour fonctionner de façon optimale.
Le sport active la circulation sanguine ainsi que tous les émonctoires, en aidant à éliminer les déchets. Il active, tonifie le cœur et l’ensemble des groupes musculaires. Il permet de mieux s’adapter à des situations de stress. En revanche, pratiqué avec excès, le sport peut nuire à la fertilité. Tout est question d’équilibre et de mesure.
Prendre le temps de se préparer en amont de la conception, c’est maximiser les chances d’avoir rapidement un enfant quand on le désir. C’est aussi limiter les désagréments liés à la grossesse et c’est également l’occasion d’améliorer son terrain pour transmettre le meilleur de soi à son enfant.
Finalement, plus on prend soin de soi, mieux on prendra soin de son futur enfant.
Charlotte Régnier-Vigouroux
Derniers articles
La loi de bioéthique encadrant les activités d'Assistance Médicale à la Procréation a été promulguée le 2 Août 2021 et les décrets le 28 septembre 2021.
Face à la croissance de l'infertilité au sein de la population française, un plan ministériel pour la période 2022-2026 a été élaboré par le ministère des solidarités...
Vous avez reçu une lettre de relance de notre part et/ou vous vous posez des questions sur l'accueil d'embryons (donner ou recevoir des embryons) ?